L’évolution de la rhinoplastie en 2021
Les toutes premières techniques de rhinoplastie datent de la fin du 19e siècle, mais la rhinoplastie moderne a pris son essor dans la deuxième moitié du 20e siècle avec les concepts esthétiques et fonctionnels structurels.
L'évolution des techniques de rhinoplastie
Schématiquement, le nez est comme un édifice dont la charpente est composée d’os vers le haut et de cartilage vers le bas, avec un pilier central appelé la cloison nasale. Son rôle est de laisser passer l’air pour oxygéner les poumons.
Les techniques habituelles de rhinoplastie consistent à fragiliser la charpente en cassant les os, en coupant du cartilage pour réduire le nez. Cependant, ces techniques génèrent certains problèmes :
- Rétractions cicatricielles créant des déformations esthétiques de « nez opéré » : pointe trop remontée, ou pincée, ou au contraire trop large avec aspect dit de "bec de corbin", trop tombante notamment avec le temps, rétraction des ailes du nez avec visibilité de l’intérieur du nez, irrégularités du dos du nez avec bosses résiduelles, etc.
- Difficultés respiratoires liées à l’affaiblissement des cartilages, avec obstruction d’une ou des deux fosses nasales.
- Détérioration du résultat avec le temps, car la charpente a été affaiblie.
Afin d’éviter ces problèmes, la rhinoplastie structurelle consiste à limiter les résections cartilagineuses et renforcer au contraire le soutien de ces structures afin qu’elles ne se modifient pas avec le temps.
La rhinoplastie ultrasonique a permis d’appliquer les mêmes principes à la partie osseuse du nez, afin de préserver la stabilité osseuse et d’éviter certains défauts apparaissant dans les semaines qui suivent la rhinoplastie (bosses résiduelles, irrégularités du dos du nez, creux visibles, asymétries, etc.).
Le Docteur Olivier Gerbault a mis au point les instruments et techniques de rhinoplastie ultrasonique dès 2013, mais leur utilisation généralisée à travers le monde ne date que de ces 5 dernières années.
Enfin, différentes techniques dites de "préservation" sont devenues populaires ces dernières années. Leur principe est de préserver certaines structures du nez aux dépens d’autres. Le Dr Gerbault a participé à ces avancées en mettant au point des techniques de préservation osseuse (rhinosculpture) et ligamentaire (ligament piriforme).
Au final, le Dr Gerbault a adapté au fil des années ses techniques pour préserver aussi bien les structures osseuses que cartilagineuses et ligamentaires.
La technique utilisée ne fait pas tout
Cependant, la technique utilisée et parfois promue sur tel ou tel site internet ou réseau social, n’est pas une garantie de résultat. Il est essentiel avant tout de bien maîtriser ces nouvelles techniques qui nécessitent une formation spécifique.
Le Dr Gerbault forme régulièrement des confrères français et internationaux lors de congrès, d’ateliers ou de chirurgies en direct. Il se forme lui-même à l’occasion de ces rencontres avec des collègues du monde entier.
Dès cette rentrée 2021 et jusqu’à la fin de l’année, le Dr Gerbault va participer à 7 congrès internationaux en France, Autriche, Italie, Dubaï, Canada, Afrique du Sud et États-Unis, sur les thèmes de la rhinoplastie ultrasonique, la septoplastie ultrasonique, les rhinoplasties de préservation avec les instruments piézoélectriques, les rhinoplasties secondaires, etc.
Par ailleurs, le Dr Gerbault va diriger un atelier de formation des chirurgiens américains à la rhinoplastie ultrasonique et aux techniques de rhinoplastie structurelle et de préservation les 12 et 13 novembre à Miami avec les deux chirurgiens américains les plus renommés en rhinoplastie : les Docteurs Dean Toriumi et Rick Davis : atelier de formation à Miami.
Pour terminer, un conseil à tous les patients souhaitant se faire opérer le nez : n’hésitez pas à consulter plusieurs chirurgiens spécialisés en rhinoplastie, prenez votre temps, car une rhinoplastie n’est jamais une urgence. Choisissez un chirurgien avec qui vous vous sentez en confiance et qui se sent en confiance avec vous afin d’avoir non seulement une opération la plus performante possible, mais aussi un suivi postopératoire serein.
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